Catherine Gaillard s'empare de la vie romanesque de la figure historique qu'est Flora Tristan. 

A ses contemporains qui la surnommaient Madame la Colère, elle répondait effrontément qu’elle était une paria. On est au début du XIXe siècle à Paris. Flora Tristan fait scandale, court les rues et les salons mondains pour dénoncer la misère sociale, la condition des femmes et des ouvriers, clamer le droit au divorce et à l’amour libre. George Sand la regarde d’un mauvais œil. Peu importe, Flora Tristan a le feu au corps et la foi à l’âme. L’infatigable visionnaire ouvre la voie au syndicalisme et se fait la porte-parole d’un féminisme naissant.

Catherine Gaillard porte une parole engagée et redonner aux femmes d’exception la place qu’on leur a refusée et qu’on leur refuse encore dans les livres d’histoire.

«Elle tient la scène comme on maîtrise le silence, l’espace, l’auditoire, la lumière, sans effets, avec puissance." 

- Eric Premel fondateur du réseau artistique FRONTAL et du festival Paroles d’Hiver (Côtes d’Armor).

 

Dans le prolongement de la Journée Internationale du droit des femmes.

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